Yézidis, Shabaks, Zoroastriens... et tous les autres

Au cœur du vieux Mossoul en 1932, un temple yézidi à gauche face au minaret de la mosquée Nouri.
Au Liban, on croyait tous les connaître. Au gré des exactions sanglantes de l'État Islamique en Syrie et en Irak, nous découvrons encore des groupes ethnico-confessionnels qui, jusque-là, n'avaient que peu fait parler d'eux : Shabaks, Yézidis... Nombre de sectes plus ou moins monothéïstes nous sont quasi-inconnues. Et pourtant, le système politico-confessionnel libanais en reconnaît 18 officiellement – dans une mesure transitoire qui perdure depuis l'Indépendance. Cette riche biodiversité culturelle qui compose la mosaïque humaine du Proche-Orient semble, une fois de plus, mise en péril par l'intolérance de certains. Car la monoculture des esprits a un autre nom : la barbarie.

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